Chroniques d’une Âme Stellaire sur la Terre

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Raiatea, 15 Juillet,

Je me réveille plus tardivement qu’à mon habitude ce matin.

Je sens le besoin de RALENTIR.

J’ai envie de rester là, dans ce cocon qu’est « mon » lit, si confortable. Je profite de cet instant, pour respirer la gratitude pour la douceur que je goûte dans mon corps lorsque je suis couchée sur ce matelas nuageux. Quel délice…

Alors que je regarde par la fenêtre, mes yeux se posent amoureusement sur les arbres qui entourent la maison, je contemple la Beauté du Vert, en me reliant profondément à La Splendeur des feuilles qui dansent au Vent, je m’aperçois comme le son du Vent me fait du bien ces derniers jours.

Je pourrais rester là, des heures durant, à l’écouter tendrement.

Le chant du Vent révélant les Mouvement de Vie, plus ou moins subtils, les Cycles Cosmiques avec lesquels il nous faut, nous aussi, danser. Le Souffle des Grands Ethers, le Souffle des Grands Changements.

_ « Souffle Vent d’Amour, emporte les feuilles mortes. Ne laisse que la Vérité en Moi. Laisse moi redécouvrir l’Essentiel, l’Essence Ciel ! »

Tout en me délectant de la tendresse de sa mélodie enivrante, je plonge dans les sensations de mon corps, pour apprécier comme cela est agréable, de sentir dans mon corps que l’Univers, la Vie me soutiennent pleinement, inconditionnellement.

Je m’offre cette respiration… je l’offre à mon corps, qui s’ouvre, qui respire pleinement le soutien.

Comme il est bon de ralentir et de sentir la détente qui s’installe dans mon corps lorsque j’accepte que j’ai le droit d’aller doucement, de vivre lentement, de ne rien faire.

Je respire le cadeau de cette conscientisation et de l’expérience sensorielle qu’elle m’offre.

L’Abondance EST. L’Abondance EST dans ma Vie. L’Abondance EST la VIE.

Je respire, dans chaque cellule de mon corps, cette connaissance sacrée.

Je savoure les sensations corporelles, ainsi que les émotions de confort, de sécurité, de paix qui infusent mon Être lors de ces respirations en Conscience d’Unité. Je laisse le Bien Être, la tendresse se déployer dans mon corps, dans mon aura, se renforcer.

Je sens l’Amour me caresser depuis l’intérieur et j’entends « Tout va bien ».

Je respire. Cela me fait le plus Grand Bien, d’accepter que tout va bien.

Je m’autorise à plonger dans la sensation de vide dans mon ventre et je sens comme il est délicieux d’accueillir mes abysses, sans rien juger, sans chercher à remplir ou à fuir.

Je ne laisse aucune idée ou pensée, juger ou me détourner de cette rencontre intime avec la vacuité.

Je plonge dans mon Ventre, je plonge dans le Cosmos.

Je sais qu’en ce moment, dans ma vie, depuis quelques semaines déjà, je rechoisis.

Dans l’immensité du présent que je m’offre de naviguer, une liberté si vaste que presque terrifiante, me révèle que TOUT EST POSSIBLE. Je peux me recréer, me redécouvrir, me réinventer.

Une potentialité infinie disponible, où tous les chemins, toutes les lignes de réalités sont accessibles. Il n’y a que moi face à moi même, mon libre arbitre, mes choix. Dans cette Grande Exploration qu’est la Vie, tous les chemins ne mènent qu’à moi m’aime, « tous les chemins mènent à la Source » (Carte Oracle, la Voie des Êtres Stellaires).

Je sens la puissance du néant, la puissance des trous noirs, portails vers de nouvelles dimensions.

Mais je veux ralentir, je n’ai pas besoin de savoir maintenant, de trouver des réponses, je ne veux pas choisir. Ce n’est pas le moment.

Dans cet instant, Être vide me convient.

Dans cet instant, le néant me fait du bien.

Dans cet instant, ne pas savoir est réconfortant.

Dans cet instant, accepter que je n’ai rien à accomplir est sécurisant.

Dans cet instant, accepter que si je peux Être TOUT, que tout est possible, je peux aussi ne RIEN ÊTRE; de ne prendre aucune forme, couleur, parfum… ÊTRE VASTE, INFINIE, IMMENSE, SANS FORME.

Et, dans cet instant, Être RIEN, vide me convient parfaitement.

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